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La première session des assises de l’année 2025 s’est ouverte ce lundi 20 janvier 2025 à la cour d’appel de Lomé. Elle permet au parquet général de vider les dossiers en attente de jugement. Ainsi l’affaire dite d’homicide volontaire a ouvert le bal des audiences.

Durant trois semaines, 60 dossiers seront traités afin de permettre aux accusés de connaitre leurs sorts. Il s’agit de 18 dossiers   pour atteinte à la vie des personnes (assassinat, meurtres etc..), 17 dossiers pour agressions sexuelles (viol, pédophilie, inceste). On note également au tableau de bord, 10 dossiers concernant l’atteinte à l’intégrité physique de la personne ou à sa dignité (violences volontaires aggravées, traites des personnes) ainsi que 10 autres pour trafic international de drogue à haut risque. Les deux derniers dossiers concernent 3 affaires pour atteinte aux biens et 2 autres pour atteinte à l’autorité de l’État.

Au cours de cette première session, 92 accusés comparaîtront, à raison de quatre audiences par jour.

Il faut noter qu’en raison de la tenue de cette première session de la cour d’assises, le gouvernement a pu dégager une enveloppe financière de cinquante-sept millions (57 000 000) de francs CFA pour permettre aux citoyens en conflit avec la loi pénale de connaitre leur sort.

Ainsi le président de la cour d’appel de Lomé, à remercier le garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation pour tous les efforts ayant rendus possible l’organisation de cette session d’assises.

Il a par ailleurs évoqué les équations les plus complexes à résoudre au cours de l’année judiciaire à la cour d’appel de Lomé, que sont, l’organisation des sessions de la cour d’assises qui est la messe des affaires barbares ou criminelles. Ces affaires sont les plus graves dans la hiérarchie des infractions à la loi pénale.

« Ce sont des affaires dans lesquelles des images insoutenables de corps mutilés et ensanglantés d’une barbarie inouïe seront présentés. Cependant nous ne cèderont ni à la haine ni à l’émotion. Seule notre intime conviction sera la boussole », a relevé le président de la cour.

De son côté, le procureur prêt la cour d’appel de Lomé, M.  Poyodi Essolissam, a rappelé que la cour doit être à la hauteur de sa mission pour que le droit soit dit au cours des trois semaines de travail afin que, avec des sentences exemplaires, la société soit protégée.

Christian Palley

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