Le Conseil Épiscopal Justice et Paix ( CEJP Togo ), a organisé, le vendredi 29 novembre 2024, à Lomé, avec l’appui de CARITAS AFRICA, un atelier de renforcement des capacités des institutions confessionnelles, des organisations de la société civile et des médias. L’objectif de cette rencontre est d’une part, de renforcer les connaissances de ces acteurs sur le rôle et le fonctionnement de la cour des compte du Togo et d’autre part de les former aux techniques et étapes du plaidoyer.
Cette démarche qui s’inscrit dans la logique de mobilisation inclusive va permettre aux différents acteurs de connaitre au mieux la cours des comptes et les institutions de la république afin de participer à la cause publique.
Selon Abbe Dieudonné Bantaguete, Secrétaire Général du CEJP Togo, la rencontre de ce jour met le CEJP Togo dans son rôle d’éveilleur de conscience.
« Le conseil Épiscopal Justice et Paix qui a pour mission aussi de former les consciences droites et réceptive aux exigences de la justice a donc organisé une conférence qui regroupe les acteurs des confessions religieuses, les organisations de la société civile et aussi des médias pour les outiller sur le fonctionnement de la cour des comptes », a-t-il informé.
Il estime que pour faire un plaidoyer de qualité, il s’avère indispensable de connaitre les institutions de la république et leurs fonctionnements.
Il a par ailleurs, souligné que la dette publique ne doit pas faire peur parce que tous les pays vivent de la dette. Pour lui, il faut s’endetter pour les infrastructures, pour le développement du pays. C’est pour cela qu’il faut communiquer sur la dette publique et sur ce que l’État fait des ressources de la dette.
Il a ensuite indiqué que la communication sur la dette favorise la participation citoyenne pour une société plus juste et équitable.
Clôturant les travaux de cet atelier, Mr Abbé Bantaguete a exprimé sa satisfaction pour le bon déroulement des activités. « Je suis comblé parce que d’abord les leaders religieux ont répondu massivement à l’invitation, les chefs traditionnels aussi, ainsi que les médias. C’est la preuve que ce que nous avons organisé les intéresse et ça les touche », a-t-il renchéri.
Il faut noter qu’un comité a été mis en place pour continuer les réflexions et si possible envisager un plaidoyer pour amener les institutions de la république à communiquer.
Christian Palley