
L’Université de Lomé vient d’intégrer le cercle restreint des établissements universitaires partenaires de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), marquant une avancée significative pour l’enseignement supérieur togolais.
Le mercredi 25 juin 2025, l’université a officiellement lancé sa Chaire OMC, un événement majeur qui affirme sa volonté de jouer un rôle clé dans les discussions liées aux politiques commerciales en Afrique.
Sélectionnée pour le quatrième cycle (2024-2028) du Programme des chaires de l’OMC, l’Université de Lomé rejoint quatre autres institutions nouvellement retenues : l’Université d’Ibadan (Nigéria), l’Université du Qatar, l’Institut supérieur de la République dominicaine et l’Université nationale du Vanuatu. Ce succès, entériné en 2024, est le fruit d’une candidature soutenue au plus haut niveau de l’État togolais.
Lancé en 2010 avec l’appui de partenaires internationaux tels que la France, l’Autriche, la Corée du Sud et l’Australie, le Programme vise à renforcer les capacités académiques des pays en développement dans le domaine du commerce international.
La Chaire OMC à Lomé reposera sur trois piliers :
La recherche, axée sur les effets de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) sur les chaînes de valeur agricoles, notamment le secteur du coton en Afrique de l’Ouest.
L’enseignement, avec le développement de programmes innovants, dont un nouveau cours de commerce international destiné aux étudiants en master.
La sensibilisation, à travers des événements scientifiques réunissant chercheurs, décideurs politiques et membres de la société civile.
Le professeur Akouété Ega Agbodji a salué cette initiative, soulignant qu’elle permet à l’université « d’avoir un réel impact sur les politiques commerciales à l’échelle nationale et régionale, en particulier dans le cadre de la ZLECAf ».
Pour sa part, le ministre Kanka-Malik Natchaba a qualifié cette étape de « déterminante », affirmant qu’elle « confirme le positionnement de Lomé comme un centre intellectuel majeur en Afrique de l’Ouest ».
Le projet bénéficie d’un financement pluriannuel destiné à soutenir toutes les activités prévues. Les premiers résultats concrets sont attendus dès 2026.








