
Le Paris Saint-Germain a vu s’envoler ses espoirs de conclure une saison exceptionnelle par un sacre mondial. Ce dimanche 13 juillet, au MetLife Stadium de New York, le club parisien a subi une lourde défaite face à Chelsea (0-3) en finale de la Coupe du monde des clubs. Complètement dépassés, les hommes de Luis Enrique n’ont jamais su rivaliser avec l’intensité et la maîtrise des Blues.
Dès les premières minutes, Chelsea a imposé un rythme infernal. Cole Palmer, intenable sur le front de l’attaque, s’est rapidement illustré par une frappe enroulée du gauche qui a frôlé le poteau. Le PSG, lui, peinait à entrer dans son match. Achraf Hakimi manquait un centre décisif, symbolisant les errances parisiennes dans ce début de rencontre.
La domination anglaise a fini par payer : à la 22e minute, Palmer ouvrait le score d’un tir du gauche imparable pour Donnarumma. Huit minutes plus tard, le jeune ailier britannique doublait la mise, profitant d’une défense parisienne trop passive. Juste avant la pause, Pedro alourdissait encore l’addition (43e) avec un lob parfaitement dosé. A la mi-temps, le PSG était mené 3-0, impuissant face à un Chelsea clinique et sans pitié.
De retour des vestiaires, Paris tentait de réagir. Ousmane Dembélé s’offrait une belle opportunité, mais sa frappe était détournée par un Robert Sánchez impeccable. Donnarumma évitait de justesse un quatrième but face à Liam Delap à la 68e minute.
Malgré quelques fulgurances, le PSG n’a jamais semblé en mesure de renverser la vapeur. Les choix tactiques de Luis Enrique – notamment les sorties précoces de Hakimi et Désiré Doué – ont suscité l’incompréhension. Chelsea, de son côté, a parfaitement maîtrisé la fin de match.
Cette défaite vient gâcher une saison pourtant brillante pour le club parisien, couronnée de succès en Ligue 1 et en Ligue des champions. Mais l’ultime obstacle, celui de la consécration mondiale, s’est avéré trop élevé face à une équipe de Chelsea redoutable d’efficacité et emmenée par une nouvelle génération prometteuse.
Porté par les investissements de ses propriétaires et une jeunesse ambitieuse, le club londonien s’offre un titre prestigieux qui marque son grand retour au sommet du football international.
Le match s’est déroulé dans une ambiance bouillonnante, sous les yeux de nombreuses personnalités, dont le président américain Donald Trump, son épouse Melania, et le président de la FIFA, Gianni Infantino. Un décor à la hauteur de l’événement, mais sans le happy end espéré pour les supporters du PSG.
Le club de la capitale repart de New York avec une immense déception, conscient d’avoir manqué le rendez-vous le plus important de sa saison. Pour Chelsea, c’est un sacre historique, fruit d’un projet solide et d’un collectif parfaitement huilé.








