
Après plus de trente ans de tensions persistantes, un tournant majeur se profile dans les relations entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. A l’issue de plusieurs mois de négociations intenses, les deux pays semblent enfin prêts à tourner la page d’un conflit qui a profondément marqué la région des Grands Lacs.
Ce mercredi 3 décembre 2025, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame sont arrivés aux États-Unis. Ils doivent participer, ce jeudi 4 décembre, à Washington, à la cérémonie de signature d’un accord de paix destiné à mettre un terme aux violences chroniques qui secouent l’Est congolais depuis des décennies.

Faure Gnassingbé, le médiateur devenu témoin
Selon des sources bien informées, Faure Gnassingbé, président du Conseil du Togo et médiateur désigné par l’Union africaine, a également fait le déplacement. Sa présence à la Maison-Blanche, en tant que témoin officiel de la signature, souligne le rôle central qu’il a joué dans les efforts de réconciliation entre Kinshasa et Kigali.
Kinshasa rassure sur la nature de l’accord
A la veille de la cérémonie, Tina Salama, porte-parole du président congolais, a tenu à clarifier plusieurs spéculations.
Elle a fermement démenti les rumeurs évoquant un accord lié à la vente de minerais américains ou à un quelconque marchandage économique.
Elle a également insisté sur le fait que cette entente n’implique aucun partage de territoires ni de parcs nationaux : « Les Virunga restent totalement congolais, sans condition ni exception », a-t-elle affirmé.
Une lueur d’espoir pour les Grands Lacs
Paul Kagame, lui aussi arrivé sur le sol américain, devrait rencontrer son homologue congolais avant la signature officielle. Si l’accord est bel et bien entériné, il pourrait marquer le début d’une nouvelle ère de stabilité dans une région meurtrie depuis trop longtemps.








