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A l’occasion de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Togo et le Kazakhstan ont franchi une nouvelle étape dans le renforcement de leurs relations diplomatiques. Les chefs de la diplomatie des deux pays, Robert Dussey et Murat Nurtleu, ont officiellement signé un accord d’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service.

Signé en marge des travaux onusiens, cet accord symbolique marque la volonté partagée de Lomé et d’Astana d’approfondir leur coopération bilatérale. Il s’inscrit dans la dynamique impulsée par la visite du président togolais Faure Essozimna Gnassingbé au Kazakhstan en 2023, au cours de laquelle plusieurs engagements structurants avaient été pris avec son homologue kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev.

Depuis cette visite présidentielle, les initiatives conjointes entre les deux nations se multiplient. Un protocole d’accord dans le domaine de la transformation digitale a déjà été conclu, et le Kazakhstan a désormais une représentation diplomatique officielle à Lomé, à travers l’accréditation de son ambassadeur.

Ces avancées traduisent une volonté claire de structurer une coopération diversifiée, fondée sur des intérêts communs et des ambitions partagées en matière de développement.

Lors de la signature de l’accord à New York, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a salué un partenariat porteur de perspectives prometteuses.

« Cet accord ouvre des horizons stratégiques pour une coopération renforcée entre nos deux pays, dans des secteurs clés tels que l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’éducation et les transports », a-t-il souligné.

Pour le Togo, cet accord s’inscrit dans une logique plus large de diversification de ses partenariats internationaux. En renforçant ses liens avec des pays émergents comme le Kazakhstan, Lomé affirme sa volonté de bâtir une diplomatie proactive et multilatérale, tournée vers des coopérations gagnant-gagnant.

L’exemption de visas pour les officiels ouvre la voie à des échanges plus fluides, facilitant les visites de travail et les négociations bilatérales. Elle reflète aussi une vision à long terme : construire une relation durable et multidimensionnelle, qui dépasse le simple cadre protocolaire pour s’ancrer dans des projets concrets de développement.

L’accord signé à New York n’est pas un simple geste diplomatique. Il incarne une ambition claire, faire de l’axe Lomé-Astana un levier stratégique dans la nouvelle architecture des relations internationales du Togo. A l’heure où les équilibres mondiaux se redessinent, ce rapprochement illustre une diplomatie togolaise agile, tournée vers l’avenir.

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