
Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, affirme avoir été interpellé ce mercredi 26 novembre alors qu’il se trouvait dans son bureau au palais présidentiel.
Selon ses propres décomptes, Embaló a déclaré que les dernières élections dans le pays lui ont donné la victoire avec 65% des suffrages. Cela n’a pas plu ses détracteurs en l’occurrence la junte qui a procédé à son arrestation.
Il n’a pas été le seul à être appréhendé. Le chef d’état-major des armées, le général Biague Na Ntan, son adjoint le général Mamadou Touré, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, auraient également été arrêtés.
Le président assure ne pas avoir été maltraité et qualifie la situation de « coup d’État », qu’il attribue au chef d’état-major de l’armée de terre. Malgré cela, plusieurs témoins affirment avoir entendu des tirs autour du palais présidentiel et près du siège de la commission électorale au cours de la journée.
Les résultats officiels du scrutin devaient être publiés ce jeudi, mais la tension était déjà forte : aussi bien le camp du président sortant que celui de son principal adversaire, Fernando Dias de Costa, revendiquaient la victoire.








